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CHAP 1 : Une femme en détresse (suite)

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MessageSujet: CHAP 1 : Une femme en détresse (suite) CHAP 1 : Une femme en détresse (suite) Icon_minitimeVen 26 Sep - 17:14

Histoire précédente : "CHAP 1 : Une femme en détresse" ; Lieu : La forêt

     Dans ce long couloir, je regarde maintenant le spectacle de loin… Je reste debout… Immobile… Hébétée par ce que j’ai entendu et par ce que j’observe en ce moment : Elle semble diriger cette… clinique… Un petit cabinet, hein ? TU PARLES !... Qui a déjà vu un petit cabinet de cette taille surtout avec autant de matériels, de médecins, d’infirmiers et de patients ?... Tout est comme dans un hôpital… Mis à part que le bâtiment ne fait que deux étages et que sa superficie au sol est légèrement plus petite. Mais il y a quelque chose de vraiment suspect… Suis-je folle ?! Si on écarte l’aspect terne et vétuste de ce bâtiment, je n’ai vu aucun nom de ce cabinet, aucune enseigne !... Pas plus qu’une plaque de médecins ! Et pour la taille de ce bâtiment et le nombre de personnes qui y travaillent, il n’y a visiblement pas d’ « Accueil » ni de secrétariat… Existe-t-il quand même des panneaux d’indications ?... De plus, un hôpital est censé être accessible à toute une ville. C’est-à-dire au centre ou en bordure de celle-ci. C’est le principe même de la visibilité de toute société de services. Et pour n’importe quel centre de soin, cette proximité lui permet d’amener et de traiter les cas urgents le plus rapidement possible… Or, Celui-ci se situe près d’une forêt sans autre signe d’habitations aux alentours… et le seul chemin d’accès n’est autre qu’un chemin de terre cabossé !... Un moment !... Calme ton esprit et reste concentrée !... Tu sais maintenant deux choses : Tu n’es pas dans un cabinet normalisé et tu es assez éloignée des villes, donc soit à l’abri, soit en danger !

Cette femme découpe le T-shirt d’Alex. Elle l’enlève et j’aperçois le dégoût dans son regard… Moi-même, je commence à être prise de nausées à la vue des plaies ouvertes et mutilées par les fils qui ont déchirés la chair… Elle commence à éponger le sang qui ne coule presque plus. Il lui en faudrait d’urgence… Un homme en blouse bleue accourt avec une bouteille d’oxygène tandis qu’une femme en blouse verte court s’enfermer dans une salle, en tenant dans sa main trois flacons du sang d’Alex… La femme a disparu derrière la porte tandis que l’homme place le masque sur le visage d’Alex, puis ouvre la bonbonne. A ce moment, une autre femme apparait avec une perfusion. Un autre homme, déjà présent, s’occupe d’implanter l’intraveineuse dans le bras d’Alex… A la vue de cette scène, je sens un léger soulagement parcourir mon corps : Si j’ai suivi cette femme malgré le danger, c’est parce que fuir aurait condamné Alex et éveillé des soupçons à notre égard… Si je suis entré dans son « cabinet », c’est parce que j’espérais nous sauver, Alex et moi… A présent, notre sauveuse et ses acolytes semblent réellement vouloir sauver cette vie précieuse… Mais est-ce vraiment leurs intentions ?

Je continue d’analyser… Ce n’est pas évident de raisonner sainement avec cette voix qui tourne en rond dans ma tête : « … J’espère pour toi que vous n’êtes pas là pour une raison malhonnête quelconque ! »… Aucune personne normale n’aurait dit une telle chose dans cette situation. Une personne normale aurait cherché les raisons de l’état d’Alex… Une personne normale aurait posé des tas de questions sur nos noms, notre provenance et notre histoire… Surtout que les agents du gouvernement aiment surveiller la population et leurs moindres faits et gestes. Dans un véritable centre de soins, nos identités auraient déjà été contrôlées par un garde. Puis, pour passer un portillon, un scanner aurait relevé nos empreintes et prélevé un échantillon de sang pour analyser notre ADN. Ainsi, des écrans vidéo auraient confirmé notre identité. Il en faut pour arrêter les criminelles… et recherchés activement, Alex et moi-même serions déjà à échapper aux griffes des agents ou entre leurs mains... « … J’espère pour toi que vous n’êtes pas là pour une raison malhonnête quelconque ! »… Que semble-t-elle craindre ?... Deux vagabonds sans armes, l’une éreintée et l’autre entre la vie et la mort ? Ça n’a pas de sens !... « … J’espère pour toi que vous n’êtes pas là pour une raison malhonnête quelconque ! »… Ce ne sont donc pas des personnes lambda… mais si notre sauveuse faisait partie des agents du gouvernement, il aurait été plus probable qu’une fois entrés dans ce bâtiment, des forces armées nous tienne en joue plutôt que de voir des médecins anonymes où les contrôles du gouvernement ne semblent exister… Un éclair de lucidité me laissa perplexe : C’est peut-être ÇA, la solution !

Où suis-je donc ! Une idée !... Elle est un peu risqué mais plus on attend, plus je pourrais m’attendre à me faire poignarder dans le dos ! Il n’y a plus à hésiter… Je me rapproche doucement des médecins. « Elle » nous tourne le dos. Au passage, je m’empare discrètement d’un scalpel dans une boîte que les médecins, dans leur précipitation, avait oublié de ranger… A bonne distance pour attaquer, je récite sur un ton interrogateur :

« Il parait que deux choses sont infinies… »

… L’univers et la bêtise de l’homme !... Si elle se met à prononcer ces mots, nous sommes saufs… Sinon, je devrais chercher une autre raison pour toutes ces incohérences. C’est l’un des mots de passe des rebelles qui m’a été révélé par le garde qui nous a aidés à nous échapper : son frère faisait partie de leur camp tandis que lui, s’apprêtait à déserter. « Deux choses sont infinies : l’univers et la bêtise de l’homme !... » : Albert Einstein avait prononcés ces mots alors que deux camps poursuivaient une course effrénée pour l’armement nucléaire. C’était durant « la Guerre Froide »… A présent, tous les regards se sont tournés vers moi... Je continue de fixer le dos de la personne qui nous a amené ici. J’espère que je n’aurais pas à me battre ou à fuir : la fatigue de ces deux jours de marche se ressent de plus en plus. Mes moteurs surchauffant risquent de se couper par mesure de sécurité. Mais je crains que, dans le pire des cas, je n’ai de meilleurs choix… Et il est clair que, si elle fait partie du gouvernement et qu’Alex meurt, il n’y aura pas qu’une seule tombe ! Je continue encore de la fixer : Que va-t-elle me répondre ?


Dernière édition par Eleana Treys le Jeu 2 Oct - 20:46, édité 1 fois (Raison : Amélioration du texte : implatation du décor)

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